La dernière fois que ce rêve m'a étreint, mon corps ne fut que cendres et désolation...[PV Sting]
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Sujet: La dernière fois que ce rêve m'a étreint, mon corps ne fut que cendres et désolation...[PV Sting] Sam 23 Juin - 16:55
Just dead in the darkness
Sanity, dis-moi, quand as-tu appris à sourire ? Sanity, raconte-moi, comment as-tu pu mourir ? Sanity, ton absence est un remord constant. Mes yeux ne peuvent se détourner de ton ombre, mes lèvres de murmurer ton nom et mon âme de me répéter ton souvenir. Je ne suis rien, sans toi, sauf une marionnette, une enfant folle laissée au loin, brisée, sans espoir de ton retour. Je me trouve idiote, à espérer…Oui, je me trouve idiote. Oh, Sanity, je crois que je vais pleurer…Grimmjow va me massacrer, s’il voit mes larmes.
Pourquoi Sanity, m’as-tu assigné cette tâche si dure ?!
Mon regard s’entrouvre pour s’aveugler dans ta lumière. Je disparais dans ton ombre, je lève ma paume pour t’effleurer. En vain. Tu es loin, et si près en même temps, si réel et si dur à ressentir. Je suffoque, je pleure, et j’aimerai hurler ton nom, ton nom qui n’est pas même devenu un murmure…Ton si beau rouge caresse ma joue, ton sang si chaud. Mes mains s’en couvrent, mes poignets se brisent, ma peau se disloque. Mistake…J’ai commis une erreur, oui à espérer que ce rêve était réalité. Un soupir. Une suffocation. Mistake…Ta voix si douce résonne à mon oreille comme mon glas adulé, pourtant ta paume n’est qu’embrumée. Oh rêve si doux ! Mistake, réveille-toi…Silence. Le silence infernal ruine mon cœur tandis que je tente de te poser cette question, tandis que je te supplie de ne pas quitter ma mémoire. Mistake ! Soudain tes lèvres desséchées hurlent ton dernier souffle, soudain tes mains trouées attrapent mon visage, soudain ta voix enraillée vrille mes tympans de cet ordre mortel.
Fuis, Mistake !
Je crache, j’étouffe un hurlement, la lumière m’aveugle, les bruits m’assaillent dans cet endroit que je n’avais jamais visité. Des rues, du béton, des voitures, tout un monde qui n’était pas là la veille. Que penses-tu que tu as fait, Mistake ? Une bêtise, certainement. Je lève mon regard vers un ciel qui me brûle, agenouillée sur cette rue que j’ai fracassé en tombant. Il y a un trou noir dans le ciel, on dirait que ces étrangers ne le remarquent pas, on dirait que je n’existe pas. Bienvenue dans cette horrible vie, Mistake, voilà où t'a mené de faire cette erreur, l’erreur de Karakura.
Ce trou dans l’azur incertain, viendrais-je de celui-ci ? Je ressens la pression spirituelle du Hueco Mundo, oui, je viens bien de là. Comment ai-je pu me retrouver en ce lieu ? La peur tient mon cœur en haleine, j’essaie de me relever, lorsqu’un bruit sourd me fait tourner la tête à ma gauche, pour me retrouver face à face avec un gigantesque monstre de ferraille qui me percuta sans ménagement. Un cri, une souffrance de plus, finalement je me cogne contre une pierre tombale, derrière un mur, elle se brisa tout comme mon dos, tout comme mon corps se roulant sur le sol, paniqué par ce monde étranger.
Mistake, vole vite jusqu’à cette entrée noirâtre, il vaudrait mieux pour toi de retourner veiller sur ton maître azuré, te souviens-tu de cette promesse ? Oui…Je ne laisserai jamais une seule goutte de son détestable sang tomber. Mon poing tremblant frappa le sol, je me suis relevée, fixant toujours ce ciel, entre ces pierres grises et noires, dans ce silence mortel. Il me fallait retourner là-bas, pour respirer, pour ne plus me sentir effrayée. Il le fallait plus que tout.
Un pas, puis un autre, pour m’amener en dessous de ce trou déchirant le ciel. Un pas, puis un autre, pour m’adosser à une petite maison vieillie par les années. Elle a l’air un peu comme moi, cette bâtisse. Noire, fissurée, aux portes rouillées, inhabitée…Mon visage glacial continue à se lever bien haut, mon bras droit tenant celui squelettique, à la blancheur effrayante. Je sentis son absence de vie collée à la chair de mon ventre, je sentis les fissures qui parcouraient ces os inanimés.
Ton visage grimaça sous une nouvelle vague de douleur parcourant ton dos. Décidément, ce rêve ne t’a apporté que souffrance et agonie. Décidément, tu es bien idiote pour penser que le seul danger était ce camion, Mistake…Regarde-toi, tu n’as même pas pris la peine de cacher ton reiatsu. Tu vas mourir, Mistake, sans avoir pu tenter d’atteindre le Hueco Mundo et ton maître détestablement bleuté.
J’ai lâché mon bras gauche pour m’appuyer à une pierre tombale, essoufflée. L’air semblait beaucoup trop irrespirable ici, beaucoup trop pur et réel. Il me torturait à chaque bouffée, comme ce soleil sur mes cheveux blancs, comme ce vent lacérant mon corps. Je me trouvais au-dessus de ce chaos noir trouant le ciel, il me fallait juste pousser sur mes pieds, il me fallait juste le traverser, n’est-ce pas ?
Une odeur. Un étranger. Une pression. Un reiatsu qui n’annonce rien de bon.
Tu t’immobilises, droite comme un i avant de tourner ton visage vers cet homme présent derrière toi. Il te voit. Il te voit Mistake. Tes yeux glacés se plantent dans les siens, tu crois savoir ce qui t’attend, mais tu ne sais comment cela va se passer. Mistake, je crois que cette fois-ci, tu vas devoir te battre pour ta survie, malgré ton corps fragile, malgré ton bras d’os fissuré, malgré ton état déplorable.
Pauvre Mistake, s’en est presque jouissif de te voir acculée.
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Sujet: Re: La dernière fois que ce rêve m'a étreint, mon corps ne fut que cendres et désolation...[PV Sting] Mar 26 Juin - 12:34
Karakura, une ville bien étrange, en effet ce n’est pas vraiment de par son nom mais des habitants de cette ville qui en font son étrangeté. Pourquoi une telle petite ville pourrait avoir une telle importance ? Non ce n’est pas parce qu’elle possède en son sein des firmes internationales ni des habitations de personnages politiques importants ou acteur. Si cette ville ne semble pas très importante pour les vivants, elle est néanmoins primordiale pour les morts. En effet, ressource quasi inépuisable de grande énergie spirituelle, ce que l’on appelle hollow, monstre anciennement humain, raffolent des esprits des humains qui viennent fraîchement de quitter leurs corps. Les dieux de la mort sont là pour chasser ces hollows. Et l’un d’eux nous intéresse particulièrement. Il possède un appartement dans le coin le plus malfamé dans la banlieue de Karakura où tous les junkies et autres passent la plupart de leurs journées. Cet homme est un espion infiltré de la Soul Society, livré à lui-même car même cette dernière lui est hostile de part son statut seule une poignée de personnes sont au courant de sa véritable mission. Cet homme se trouve actuellement assis sur un banc, regardant le ciel, le regard vide et contemplant les étoiles, son nom ? Sting Valentine.
Ce dernier se lève tranquillement, écouteurs de son walkman dans ses oreilles et marche en faisant des va et viens avec sa tête, suivant le rythme de la musique. Sa vie dans le monde réel était tranquille après tout, il devait simplement nettoyer le hollow que les shinigamis de seconde zones n’étaient pas capable de vaincre. C’était sa mission, mais le reste du temps (c’est-à-dire 6 jours sur 7 ) il travaillait dans sa maison dont il avait refait le rez-de-chaussée afin d’accueillir des personnes qui avaient besoin d’aides pour un quelconque travail que ce dernier soit plus ou moins propre, il s’en contrebalançait. Il passait ses journées à draguer tout ce qui bougeait et à manger des pizzas bref, pas vraiment un bon coup. Mais il se plaisait dans son nouveau travail, après plus d’une dizaines de décennies passées en tôle il devait bien rattraper le temps perdu n’est-ce-pas ?
Soudain une pression spirituelle non pas anodine envahie l’air avoisinant. Sting qui avait les yeux fermés et concentrés sur sa musique entrouvrit un œil dans la direction de cette source d’énergie qu’il reconnaissait bien, ce n’était pas celle d’un quelconque shinigami, mais d’un hollow véritable. Il ne ressentait aucune pression shinigamis aux alentours et haussant les épaules il avait compris que ce serait à lui de s’en occuper. Il attrapa une étrange bille rouge de sa veste qui était poussiéreuse et l’avala. Soudain ce dernier sembla être prit d’un malaise, droit comme un piquet il se mit à tomber en arrière avant de se séparer en deux. L’un portant un kimono noir et l’autre possédant toujours les habits de civils de notre protagonistes. Soudainement les deux se ressaisirent et se redressèrent, le mod Soul qui était dans le Gigai de sting cracha étouffé par sa propre pilule et retira les écouteurs du walkman de Sting immédiatement.
Nescafé : Comment tu peux écouter cette merde c’est absolument nul comme musique ?!
Sting Valentine : Ne me fais pas chier, t’as qu’à prendre la moto et rentrer tranquillement à l’appart tu as intérêt à y être à mon retour ou je te balancerai dans le trou de mes chiottes bouchées pour le restant de tes jours.
Sur ces paroles pleines de bon sens, Sting utilisa un shunpo afin d’atteindre le toit d’une maison et ainsi commença sa course effrénée afin d’atteindre le niveau de ce fameux hollow. Ce dernier commençait d’ailleurs à se dessiner au loin et il semblait… bien plus petit qu’un hollow habituel. Qu’était-ce ? Peut être ce que l’on appelait Arrancar ? Sting en avait entendu parler avant d’arriver mais n’en n’avait encore jamais vu de ses propres yeux.
Plus ce dernier se rapprochait de ce hollow et plus ses yeux commençaient à s’écarquiller, ce qu’il était en train de découvrir n’était pas réellement ce que l’on pourrait appeler un monstre. Il ne s’agissait guère plus d’une simple gamine avec un bras… squelettique, c’était bel et bien un hollow il ne faisait pas de doutes. Mais, une fillette comme celle-ci déjà acculée sur une pierre tombale juste par la faute de l’air ambiant… était-elle réellement dangereuse pour la Soul Society ? Contrairement à la plupart de tous ces scélérats du Gotei, Sting lui avait eu une réelle expérience du mot enfermement, un endroit clos et vide de vies saines où l’air vous semble oppressant et d’où il vous est impossible de vous échapper sous peine d’une mort immédiate. Cet endroit, il l’avait trop connu pour ne pas avoir développer certains sentiments très… humains. Cette fillette en face de lui était exactement dans la même situation que Sting il n’y a même pas une année, seule, sans issue possible avec un seul juge en face d’elle. Mais… La sentence capitale était-elle réellement une nécessité ? N’y avait-il aucune autre possibilité ? Sting resta pétrifié devant cette dernière mais s’efforça de garder un visage calme bien qu’au fond de lui il était opposé à un dilemme, cette chose qu’il avait en face était un hollow certes et ils se nourrissent d’humains c’est indéniable mais, devrions-nous vraiment nous en débarrasser ? Sting croisa ses bras et regarda la fille droit dans les yeux. Avant de lui parler, sur le ton le plus calme possible dont il était capable.
Sting Valentine : Pourquoi es-tu venu ici... hollow ? Tu sais que tu n’es pas la bienvenue ici et que cette zone est dangereuse pour les créatures de votre espèce ! Alors pourquoi es-tu venu te jeter à corps perdu dans cette ville vers une mort certaine ?
Sting commençait à se laisser emporter par son discours, reconnaissant en lui quelques méthodes verbales de ce fou d’Iroai Senkou, celui qui l’avait amenait dans cet enfer.