Sujet: Komamura Iwako, l'enfant de la pierre Dim 5 Jan - 8:10
Liens : Ici ! Mais j'ai "un peu" amélioré la fiche et je l'ai mis au goût de Bleach. De plus la fiche du lien remonte à mes débuts, le niveau est donc très médiocre…
Komamura Iwako
Nom : Komamura
Prénom : Iwako
Pseudonyme : /
Âge : 728 ans (née un 29 février)
Genre : Shinigami
Spécialisation : Hakuda
Grade désiré : Vice-capitaine de la deuxième division
Thème musical : Judith (Renholder Mix) du groupe "A Pefect Circle"
-------------------
Description Physique :
La première chose qui frappe chez Iwako, c'est qu'elle fait environ deux mètres cinquante. Deux mètres cinquante de muscle et de crocs, de quoi en terrifier plus d'un. La seconde chose qui frappe, c'est son apparence de loup-garou à l'âge indéfinissable. Il est indéniable qu'elle est en adulte mais pas trop vieille non plus car son pelage noir est totalement immaculé, cependant il est impossible de deviner son âge en regardant sa tête de canidé. La femme-louve n'a pas de cheveux, ce qui parait peu étonnant au vu de son apparence hybridé. A la place, elle a une petite crinière qui lui entoure la tête, ce qui lui donne un air féminin. Cependant, ce n'est pas le seul détail qui laisse penser qu'Iwako est une femelle.
En effet, cette dernière possède un museau fin et une tête aux allures féminines. Pour le reste, elle a des courbes on ne peut plus féminines et une poitrine que la femme-louve ne cherche pas à cacher ni à mettre en valeur. De toute façon, qui voudrait mater la poitrine d'une bête ? Mais revenons à sa tête, voulez-vous ? Culminant de sa hauteur, cette tête de canidé vaguement féminine ne donne pas très envie de faire connaissance avec la propriétaire. En effet, la gueule d'Iwako est garnie de croc effilée dont elle prend grand soin… Mais ce n'est pas tout. Vous fixant comme s'ils pouvaient percer votre âme, ne trahissant aucune émotion et vous tuant sur place, deux yeux verts brillent au milieu de ce pelage noir encre. Des yeux qui trahissent néanmoins un esprit vif et éveillé malgré son apparence bestiale.
Ce regard perçant qui semble vous jauger exprimant un mélange de haine et de neutralité, est bien la seule chose qui pourrait trahir les sentiments de cette tête de canidé. Mais, en réalité, Iwako garde toujours en toute circonstance – enfin, presque – un visage neutre et impassible. Elle veille à ne laisser filtrer aucune émotion, et elle n'y peut rien si ses yeux et leur forme donne l'impression qu'elle lance sans cesse des regards assassins. La seule chose qui trahit vraiment les émotions de cette bête sont la position de ses oreilles et son pelage. Le plus souvent, on peut constater qu'Iwako exprime la neutralité ou l'ennuie. Des fois ses oreilles se couchent pour exprimer un vague agacement ou pointent en avant pour exprimer la curiosité. Mais rien de plus. Et, croyez-moi, vous ne voulez pas la voir sourire… car elle a un sourire de psychopathe, et uniquement dans l'euphorie des combats (qu'ils soient physiques ou mentaux).
Ahh, les combats. La femelle loup-garou adore se battre. Elle a d'ailleurs un corps taillé pour le combat au corps à corps : un pelage épais pour amortir les coups, des griffes en guise d'ongles, des crocs aiguisée et une fine musculature. Une véritable bête de combat ! A un détail près… un détail qui la fascine par son ironie. En effet, cette brute épaisse de deux mètres cinquante a… des coussinets. De petits coussinets gris foncés et tous doux sur les paumes de ses mains et sous ses pieds. D'ailleurs, ses mains ressemblent à un croisement entre une main humaine et une main de loup, et ses jambes aussi sont un croisement entre celle d'un loup et celle d'un humain. Enfin, c'était ce qu'on pouvait attendre de la part d'un loup-garou de toute façon, non ? Ah ! Et aurais-je oublié de préciser qu'elle possède une queue ? Oui ? Eh bien maintenant vous êtes au courant.
Ce petit détail cependant passe inaperçu sous les vêtements larges d'Iwako. Elle porte généralement un kimono simple de couleur neutre et passe-partout. Et c'est tout. Ah non, elle porte aussi un wakizashi en guise en médaillon au bout d'une chaine… une vrai chaine… vous savez, ce avec quoi on attache des gens… eh bien elle porte ça en collier. La femme-louve ne porte rien d'autre, pas même de sandales. Elle n'aime pas s'encombrer d'objets inutiles. D'ailleurs, se balader nue ne la dérangerais pas le moins du monde. Elle met des vêtements juste parce que… Eh bien parce qu'elle s'est réveillée avec des vêtements et que tout le monde met des vêtements donc elle fait le mouton et met des vêtements, voilà ! D'ailleurs ses vêtements sont un peu élimés et semblent avoir été raccommodés à de nombreuses reprises. Par qui ? Iwako ? Quelqu'un d'autre ? Mystère et boule de gomme !
Pour finir cette description, je vous parlerais de la voix et de l'aura de notre chère Iwako. Comme on pouvait s'y attendre en la voyant, elle a une voix grave et grondante. Avec un autre corps cette voix aurait pu être apaisante et maternelle… mais étant donné son apparence de bête eh bien… disons que ça lui va à merveille. La femme-louve parle rarement et n'aime pas faire de longues phrases. Elle se contente d'aller droit au but sans tourner autour du pot, en utilisant un langage neutre et simple. Le fait qu'elle soit peu bavarde ainsi que son physique et son regard… ce tout lui donne une certaine présence. En effet, Iwako a une apparence de force tranquille renforcée par ses mouvements généralement lents mais brutaux, tout en ayant l'air à la fois menaçante et posée. Cependant ne vous fiez pas aux apparences, elle peut se montrer très rapide et nerveuse…
Description Morale :
Iwako, créature impressionnante et bestiale… et il faut vraiment être un forcené pour parvenir à la connaitre. Têtu et très patient. Ce qui saute aux yeux, lorsqu'on a affaire à la femme-louve, c'est qu'elle fait preuve d'un calme et d'un sang-froid parfois déconcertants. Toujours maitresse de ses émotions, neutre et détachée, Iwako n'aide guère les autres à mieux la connaitre. Et comme pour rendre le défi encore plus difficile, elle ne parle que rarement. La louve préfère de loin observer et écouter que parler, ce qui la rend très discrète. De plus, comme pour rajouter à cette mystérieuse discrétion, Iwako est une personne très simple, qui se contente du strict nécessaire – aussi bien niveau discussion que vestimentaire ou autre – et qui ne se vexe jamais et se plaint encore moins.
Malgré tout n'allez pas vous imaginer que c'est une brave bête douce et obéissante. Vous seriez très loin de la réalité. Déjà, une chose qu'il faut savoir, c'est qu'Iwako n'obéit jamais à un ordre. Plus intelligente que son physique pourrait le laisser penser, elle pèse toujours le pour et le contre avant d'obéir ou de désobéir à un ordre. Et, bien évidemment, elle ne préviendra jamais et vous découvrirez si elle obéit ou désobéit qu'au dernier moment… En plus d'être plus intelligente qu'elle n'en a l'air, la femme-louve est aussi plus rusée et plus sage qu'on pourrait le croire. Elle tient beaucoup à sa neutralité et agira toujours de la façon qui lui plait, tout en évitant de se plonger dans des problèmes qui pourraient nuire à son libre arbitre, ce qui peut la pousser à se montrer très vicieuse.
Hélas Iwako n'utilise rarement son intelligence, sa ruse et sa sagesse pour aider les autres ou améliorer la société – sauf si on vient lui demander et qu'elle est d'humeur –… ce qui parait plutôt évident quand on remarque qu'elle ne donne aucune explication à moins qu'on lui en réclame. En réalité, la femme-louve est une personne assez insensible, qui ne ressent que très rarement des émotions et celles-ci sont généralement très faibles. (Vous avez le droit de considérer ça comme un énorme blocage émotionnel.) Les seuls moments où elle ressent quelque chose, c'est lorsqu'elle a des montées d'adrénaline. Et comme elle ne ressent pas la peur – ou très peu – eh bien… elle ne ressent des montées d'adrénaline que lorsqu'elle se bat. Par conséquent la louve aime beaucoup se battre, ce qui la rend inévitablement sanguinaire, bagarreuse, violente, brutale et tout ce qui s'en suit.
Combattre, dormir, méditer… voici les trois seules choses qu'apprécie Iwako. Du moins, c'est ce qu'elle pense. Elle tient beaucoup au respect d'autrui, que ce soit un respect physique ou le respect d'idée. Mais ça, elle ne s'en est pas encore rendu compte et comme elle ne fait pas de travail sur elle-même, la louve ne s'en rendra sans doute jamais compte. Sauf si on lui dit, bien évidemment. La femme-louve apprécie aussi observer les autres silencieusement, comme on pourrait regarder la télé. Disons que ça occupe, et parfois ça peut être marrant. Comme vous pouvez le remarquer, il y a peu de choses qu'Iwako aime. Mais il y a aussi peu de chose qu'elle n'aime pas. Comme ne pas dormir ou ne pas pouvoir méditer, mais elle ne se plaindra pas si c'est le cas. Aussi, la louve n'aime pas trop qu'on la caresse en la prenant pour un chien. C'est peut-être bien la seule chose au monde qui peut l'agacer.
Ah, non, il y a autre chose ! La louve a horreur que la mène en bateau ou qu'on tente de l'embrouiller. Ça a tendance à l'énerver. Et, croyez-moi, vous ne voulez pas l'énerver… Malgré son amour – que dis-je ? – sa passion pour le combat, Iwako n'aime pas les personnes méprisantes. Par "personnes méprisantes" je veux dire ceux qui crachent sur les idées des autres en se prenant pour le plus intelligent, ou encore ceux qui font gratuitement du mal aux autres et s'en fichent royalement. Ce qui est un peu paradoxal, vu qu'elle aime beaucoup taper sur les gens… ce qu'elle fait au mépris du danger et sans se soucier de sa propre vie. Elle ne souhaite pas mourir, mais elle se fiche de mourir ici ou ailleurs. De toute façon, elle n'a aucun but et ne vit qu'au jour le jour, errant dans le monde à la recherche de ce qui pourrait la faire vivre pour de bon… ou l'éliminer définitivement.
Par conséquent, son rapport avec les autres est assez… mmh… spécial, on va dire. La femme-louve sait très bien qu'elle est différente des autres et s'en fiche royalement. De plus elle autant que possible neutre, ce qui l'amène à n'avoir aucun avis sur le Seireitei, le Hueco Mundo et tout le reste. Concernant son amour pour le combat, la seule chose qui la fait vivre – grâce aux montées d'adrénaline – et son respect – quelque peu spécial – de la vie, Iwako n'achève jamais ses adversaires même si elle les combats comme si elle voulait les tuer. Cette habitude peut sembler très cruelle. En réalité, elle fait ça pour que son adversaire puisse revenir "s'amuser" avec elle – excepté si elle n'aime pas la personne. Par ailleurs, la louve noire peut se lier d'amitié qu'avec des personnes qu'elle a combattues ou des personnes qui viennent régulièrement lui donner conseil. Aussi il lui arrive, après un combat, d'essayer de soigner son adversaire car elle s'est liée d'amitié pour lui – ou elle.
Enfin, pour finir cette description, je dirais qu'il n'y a qu'un seul moyen pour la rendre curieuse. Oui, un seul et unique moyen alors lisez attentivement !... C'est très simple, il suffit de se comporter avec elle comme avec tout le monde, comme si Iwako n'était pas une bête sanguinaire. Elle est alors touchée sans s'en rendre compte et cherche par tous les moyens – souvent discrets – à savoir pourquoi cette personne n'est pas effrayée ou dégoutée par son apparence et son comportement. Ces personnes sont peut-être aussi les seuls individus à pouvoir lui imposer le respect sans la combattre. Mais, comme pour se protéger, la femme-louve gardera une certaine distance avec ces personnes-là. Pourquoi ? Ca elle n'en a aucune idée et ne s'en est certainement pas rendue compte…
Histoire du personnage
Histoire :
(Je considère qu'à la Soul Society les enfants grandissent moins vite que dans le monde des vivants, à cause de Rukia qui semble avoir 16 ans alors qu'elle est dix fois plus vieille.)
Comme on peut le deviner en apprenant son nom ou ne serait-ce qu'on envoyant son apparence, Iwako est née au sein du clan Komamura, un clan maudit pour des péchés commis par ses membres. La malédiction ? Celle du loup-garou, bien évidemment… La louve reçut un enseignement qui peut actuellement paraitre très arriéré. Dans cet enseignement, la femme doit être une bonne maitresse de maison. Elle doit pouvoir gérer toutes les tâches ménagères. Elle doit aussi être douce, gentille, souriante, respectueuse et serviable. Surtout envers son mari, à qui elle doit une obéissance absolue. Très tôt, ses parents lui choisirent un époux qu'Iwako ne rencontra qu'au moment de son mariage, à 100 ans.
Cet époux se nommait Komamura Tomio, et c'était un membre influant du clan. Pour pouvoir l'épouser, la louve noire dut apprendre l'art du combat à main nue. Pour pouvoir non seulement servir de bonne mais aussi de garde du corps. Oui, il était très influent. Heureusement, Iwako était une enfant très calme et plutôt obéissante car craintive, aussi son éducation fut une réussite parfaite et, aux yeux de tous, sa vie était elle aussi parfaite. Son mariage fut magnifique, à n'en point douter… mais sa vie aux côtés de Tomio était loin de l'être. Contrairement aux apparences, la femme-louve n'aimait pas son mari. Pas du tout, même. Lui non plus n'était pas amoureux, mais il était tellement jaloux et possessif qu'il ne l'aurait laissé partir pour rien au monde.
Aussi il la battait souvent, par jalousie. Elle… et ses autres femmes. Sauf une : Akane. Celle que Tomio aimait. Sa favorite. Cette femme était cruelle et aimait faire souffrir mentalement le "harem" de son époux. Bien évidemment, ce "harem" servait aussi aux taches ménagèrent et étaient utilisées comme garde du corps lorsque le couple sortait. Malgré tout, Iwako tenta de ne pas leur en vouloir. Toujours souriante et aimable, elle tentait de faire croire qu'elle vivait une vie merveilleuse, digne d'un rêve. Mais non, sa vie était plutôt un enfer. La louve se montrait presque excessivement gentille envers tout le monde, et très serviable aussi. On la traitait de lèche-botte. C'était sans doute le cas. La femme-louve espérait qu'en se montrant irréprochable envers tout le monde, que Tomio et sa favorite cesseraient de s'en prendre à elle.
A part Iwako et sa favorite, Tomio avait deux autres femmes. L'une, Juri, était une grand hypocrite et l'autre, Honoka, suivait, tel un mouton, ce qu'Akane et Juri disaient. Celle-ci tenta un jour une fugue. Leur époux l'exécuta pour l'exemple. Plus tard, alors qu'Iwako avait 579 ans, la favorite tomba malade. Juri l'avait empoisonné. Il y eut alors un retournement de situation. La louve noire ne fut plus battue, ou presque plus. L'autre prit sa place dans le role de punchingball. Pourtant la louve ne chercha pas à se venger. Elle aidait Juri à se soigner lorsque Tomio la battait, et elle aidait Akane à se rétablir. Hélas, les choses ne firent pas que s'améliorer, car son mari commença alors à s'intéresser à la femme-louve. Elle devint, en quelque sorte, sa deuxième favorite. Au grand dam de cette dernière, qui n'était pas toujours consentante quand son mari voulait faire des folies.
Pendant la centaine d'année qui suivit, Iwako tomba enceinte six fois. Actuellement, tous ses enfants sont morts. Le premier enfant fut mort-né. Le deuxième et le troisième, Junichirô et Jirô, décédèrent à cause d'une maladie. L'un avait huit ans, l'autre quatre (du moins, l'équivalent à la Soul Society). Leur mère aussi attrapa cette maladie, et elle perdit un autre enfant en couche à cause de ça. Plus tard, Tomio se calma – en quelque sorte – et commença à délaisser la violence pour la luxure, et il commença à faire honneur à ses trois femmes et pas toujours séparément, si vous voyez ce que je veux dire. Non ? C'est bien, ça veut dire que vous êtes pur et innocent, n'essayez pas de comprendre Pour en revenir à nos moutons, Iwako eut une fille à 711 ans. Kimihito. Alors qu'elle jouait avec les enfants des deux autres femmes, elle tomba dans les escaliers et se brisa le cou.
Plus que les mauvais traitements infligés par ses concubines et son époux, la perte de ses enfants faillit la déprimer. Je ne dirais pas que ça l'a brisé car elle l'était déjà. Mais, cher lecteur, j'ai une question… Sais-tu compter ? Si c'est le cas, tu as du remarquer que pour l'instant je n'ai raconté la mort que de cinq enfants… Concernant le sixième, le cas fut légèrement différent. La femme-louve se promit que son prochain enfant ne mourrait jamais, même si elle devait y laisser la vie. Elle se promit aussi que cet enfant serait toujours heureux, quoi qu'il arrive ! Aussi quand Iwako eut Makiko, sa dernière fille, elle se montra extrêmement protectrice avec elle. Sa fille lui donnait un courage qu'elle n'avait jamais eu et, à petite dose, elle commença à se rebeller. Il était temps qu'elle se réveille, n'est-ce pas ?
Il lui devint rapidement évident que sa fille ne pourrait pas être heureuse parmi les Komamura. Aussi, à 727 ans, elle s'enfuit. Utilisant la ruse, elle veilla à endormir toute la maisonnée avec de la drogue avant de se faire la malle avec sa fille. C'est alors que la louve noire et la loupiotte grise découvrirent, tout comme Sajin Komamura bien avant elles, la cruauté du Rukongai. Iwako fut bien heureuse d'avoir appris à se battre, car elle devait défendre sa peau de "monstre" pratiquement tous les jours. Quand elle ne cherchait pas à manger pour sa fille ou ne se battait pas pour les défendre, la louve restait cachée et se faisait discrète. Mais bon, en fuguant elle ne s'était pas attendu à tomber sur le paradis… en fait, c'était presque moins pire que son ancienne vie. Iwako prit de l'assurance, et remarqua vite un détail gênant : elle prenait plaisir à se battre. Ca la défoulait. Et ça l'effrayée. Puis un jour, très récemment en fait, alors qu'elle cherchait à rejoindre les alentours du Seireitei, il se produisit un drame…
(Counting bodies like sheep to the rhythm of the war drums du groupe A perfect circle)
Ah ben cette fois-ci c'était le pompon ! C'était quoi ce truc qui voulait s'en prendre à sa fille ? C'était gros, c'était moche, c'était… c'était… Mmh… Commençons par le commencement ! Après avoir vu sous ses yeux ébahis l'air s'ouvrir, ce qui est tout de même peu commun, une créature grosse comme une maison avec un masque en os en guise de visage était apparu devant elle. Iwako fixa l'espèce de cheval démoniaque avec des yeux ronds comme des soucoupes. Le masque était à mi-chemin entre un visage humain et le visage d'un cheval. Mais la louve tenta de ne pas juger cette chose au premier regard, comme les habitants du Rukongai le faisaient avec elle. Un doux sourire aux lèvres babines, la femme-louve s'avança de quelques pas vers l'apparition, en cachant Makiko derrière elle.
- Gnihihihi ! fit la chose d'une voix suraiguë. Je suis affamé !
- Euh…
Le monstre se jeta sur elle, sa gueule grande ouverte, un filet de bave reliant la mâchoire du haut et celle du bas. Avec des réflexes qu'Iwako ne se soupçonnait pas, elle sauta sur le côté en prenant sa fille avec elle.
- Fuit ! lui cria-t-elle en se relevant, ignorant que c'était la dernière fois qu'elle adressait la parole à son enfant.
La femelle loup-garou se tourna vers la créature. Son rythme cardiaque était en train de s'affoler, l'adrénaline commençait à se déverser à flot dans son sang… Iwako savait très bien ce qui était en train de lui arriver. Mais, pour le bien de sa fille, elle ne devait pas résister. Même si elle se faisait peur. Elle céda à la bête. Celle qu'elle avait découverte lors de ses nombreux combat au Rukongai, celle qui l'effrayait… Celle qui prenait plaisir à se battre, et qui était si difficile à calmer. Lorsque le hollow se tourna vers la louve, il vit une petite fille-loupiotte grise se sauver à toutes jambes… et sa mère le fixer avec un immense sourire psychopathe.
Iwako se jeta sur son adversaire en se sentant presque euphorique. Elle lui colla une belle droite qui le fit trébucher en arrière. La louve commença à enchainer coups de poings et coups de pieds, faisant reculer le monstre et… décevant énormément la femme-louve. Quoi ? C'était tout ce que ce gros machin savait faire ? La louve ralentit la cadence. Elle voulait le voir répliquer, nom d'une pipe ! Il avait le style d'un grand méchant, qu'il assume un peu ! Le hollow se décida enfin à répliquer. Il fut suffisamment rapide pour qu'elle ne puisse pas esquive et suffisamment puissant pour l'envoyer valser plus loin.
- Eh ben voilà… tu vois quand tu veux ! fit-elle, plus pour elle-même que pour la créature, en se relevant après un magnifique dérapé sur le dos.
C'est alors qu'elle les vit. Les shinigamis. C'était la première fois en presque un an qu'Iwako en voyait. Ils étaient quatre. Ils la fixaient tous d'un air ahuris qu'elle trouvait complètement idiot. Elle leur rendit leur regard, mais son regard à elle était un regard ni blasé mi assassin.
- Capitaine Komamura…? fit l'un d'entre eux.
Comment connaissaient-ils son nom ? Aucune foutue idée ! Et Iwako n'eut pas le temps de les interroger que le hollow l'attaquait de nouveau. Le bestiau s'avéra être plus coriace que prévu. Il finit même par mettre sérieusement en difficulté la louve et les trois shinigamis. Oui, les trois. Car l'un d'entre eux restait en retrait. Comme explication ses compagnons dirent qu'il était le la quatrième division. La femme-louve n'avait aucune idée de quoi ils parlaient, et ils ne lui expliquèrent pas non plus qui était ce capitaine qui portait le même nom qu'elle. Au bout d'un moment, le hollow disparut. Et les shinigamis suivirent, laissant Iwako dans la perplexité la plus totale.
- Ils ont fait un shunpo.
Iwako fit volte-face et vit le shinigami qui c'était tenu en retrait. Il n'était clairement pas taillé pour le combat. Alors pourquoi était-il là ?... R'ah ! Mais peut lui importait ! La bête n'était pas calmée, elle voulait continuer et finir son combat !
- Apprend-moi.
- Pardon ?
- Apprend-moi à faire un shunpo ! Vite ! Avant qu'ils ne tuent ce truc sans moi !
- Ce truc c'est un hollow…
- Si tu veux !
Au grand étonnement du médecin, il ne fallut guère longtemps à la louve pour apprendre à faire un shunpo. Il lui dit qu'elle savait bien maitriser son reiatsu et qu'elle pourrait faire des merveilles avec du kidô. Ayant compris qu'un mot sur deux, Iwako se contenta de grogner, et ils rejoignirent le groupe. En shunpo, donc. Et ce qu'ils découvrirent… houlà, ce qu'ils découvrirent, ça ne plut pas énormément à la mère. Oh que non. Elle vit sa fille, le corps brisé, étendue au sol. A ses côtés, un shinigami à deux doigts de rendre son dernier souffle. Concernant les deux autres shinigamis, l'un était trop occupé à défendre sa vie pour fuir et l'autre était gravement blessé à une jambe. Celui-ci lança une boule lumineuse sur le monstre. Mais ça, Iwako ne le vit pas. Makiko. Sa petite Makiko. La chair de sa chair… morte…
La femme-louve entra dans une rage qu'elle n'avait jamais vue. En fait, elle n'était même plus consciente de ce qu'elle faisait. Libérant son reiatsu dans le savoir, la bête enragée mit une belle fessée au hollow. Les shinigamis tentèrent de l'aider, bien sûr. Le médecin tenta de sauver ses compagnons en les soignants, un autre se fit couper en deux par les mâchoires du monstre alors qu'il se battait au corps à corps lui aussi. Le dernier, lui, utilisait du kidô dans son coin. Il eut le malheur de toucher la louve à la tête, l'assommant. Le deux shinigamis restant crurent qu'elle était morte. Bien que gravement blessé, le monstre parvint à éliminer un dernier shinigami, et ce fut finalement le médecin qui eut raison de la créature.
Lorsqu'Iwako ouvrit les yeux, elle avait mal partout. Tellement mal, qu'elle aurait pu sombrer à nouveau dans le coma. Mais toutes ses années avec Tomio avait rendu son corps plus résistant, aussi elle resta consciente. La louve se sentait poisseuse et humide. Sa vision était floue. Où était-elle ? Et, plus important… qui était-elle ? La première chose qu'elle vit fut un petit bonhomme penché sur elle. Il utilisait une étrange magie sur la femme-louve, une magie qui la réchauffait et l'apaisait. Le bonhomme pleurait. Pourquoi ? Etrangement fatiguée, l'amnésique s'endormit sans trouver les réponses à ses questions.
Lorsqu'elle se réveilla à nouveau, Iwako était devenue totalement amnésique. Elle ne se souvenait plus de son identité et ne savait pas comment elle s'était mise dans cet état. Elle fit connaissance avec Chikamasa. Il était gravement blessé lui aussi. Tout ce qu'elle sait aujourd'hui, ou presque, elle le tient de lui. La louve apprit qu'elle s'était battue contre un hollow – et il lui expliqua ce que c'était, un hollow – aux cotés de tous les morts qu'elle voyait là où ils étaient. Excepté l'enfant mi-fillette, mi –louve… il supposait que c'était sa fille. La femme-louve enterra les corps puis tenta d'amener Chikamasa au Seireitei, pour qu'il se fasse soigner par ses confrères. C'est ce qu'il lui avait demandé de faire, en tout cas. Mais il mourut le jour suivant.
Iwako l'enterra aussi, mais avant elle prit son Wakizashi et s'en fit un collier avec le premier truc qu'elle trouva au Rukongai. Par la suite, elle se rendit au Seireitei. Du moins, elle essaya. Mais un certain Jidanbô l'en empêcha. La louve voulut le combattre mais elle n'était pas exactement en état de se battre, et elle fit aplatir comme une crêpe. Elle survécut quand même et, sur la demande du gardien, on la soigna. Iwako se contenta donc de lui transmettre les noms des shinigamis morts, pour que le Seireitei puisse faire son deuil. Par la suite elle commença à se bagarrer avec les racailles du coin, mais aucun n'était à sa hauteur. Elle préférait chercher des noises à Jidanbô, mais lui il refusait de la toucher. C'aurait pu être frustrant pour quelqu'un d'autre que la louve. Mais celle-ci, en plus d'être patiente, respectait son choix. De plus, ce n'est pas une personne rancunière… mais elle venait vérifier régulièrement s'il voulait bien la combattre à nouveau. Actuellement, ça fait presque un mois que l'amnésique vient régulièrement embêter le géant, en vain.
-------------------
Description de l'arme ou du pouvoir :
Shikai : Heisei (calme / sérénité / tranquillité)
Bankai : Heisei no yajuu (La sérénité du monstre / Le calme du monstre /La tranquillité du monstre)
Phrase de libération : "Sourit, Heisei !"
Type de zanpakutô : Combat
Description du style de combat : Iwako combat avec toute sa force physique, en utilisant ses poings, ses pieds, sa tête, ses crocs… bref, son corps ! Déjà physiquement forte et endurante au naturel, la louve rend ses coups encore plus puissants grâce à son reiatsu et a appris seule à l'utiliser pour parfois renforcer sa peau. Elle a aussi appris seule à faire des shunpos.
Reiatsu : Vert sombre
Points faibles : Iwako est une personne forte et endurante, et sa vitesse est moyenne. En revanche elle n'a pas envie d'apprendre le kidô (pourtant elle este est assez patiente pour apprendre, mais bon…) aussi le kidô est peut-être bien son seul point faible.
Thème musical d'Heisei : Mummer's Dance (Dance of wolves) de Lorena McKennitt
Le monde intérieur
Son monde intérieur est une forêt japonaise s'étendant à pertes de vu sur des kilomètres et des kilomètres. Cette forêt est composée à plus de cinquante pour cent de cerisiers en fleur et ressemble plus à un immense jardin japonais qu'une une forêt. C'est un endroit paisible au climat tempéré. L'endroit où Iwako apparait toujours est une maison aussi paisible que le reste. Une maison traditionnelle japonaise tout en bois et composée uniquement d'un rez-de-chaussée. Derrière, il y a un lac à l'eau peu profonde et parsemé de fleurs de lotus et d'ilots reliées les uns aux autres par des ponts arrondis en bois. Et, au centre de ce lac, il y a une petite ile qui n'est reliée à aucun ilot. Sur cette ile se trouve un cerisier haut comme un immeuble et, sous ses branches, il y a une tour traditionnelle japonaise. Pour y accéder, il faut prendre une petite embarcation de bois et ramer… ou nager, au choix. Pour en revenir à cette maison, celle-ci a une ambiance très zen avec un jardin zen et le célèbre tapis de sable que l'on peut trouver dans certains temples japonais.
Son monde intérieur :
Le zanpakutô
Scellé : Sous sa forme scellé, Heisei a la forme d'un wakizashi des plus banals, avec le fourreau et la garde noir. Cette arme, qui n'est pas proportionnelle à la taille de sa propriétaire, est portée tel un collier par cette dernière. Un collier des plus étranges dont le "médaillon" arrive au niveau de sa poitrine.
Shikai : Pendant la libération, Heisei et son fourreau deviennent un amas lumineux vert foncé. En général, lorsqu'Iwako utilise son shikai, elle tient le fourreau d'une main et la lame de l'autre. Tout simplement parce que les deux éléments deviennent des griffes. Ses mains se retrouvent couvertes de bandages blancs qui lui évitent de se faire blesser par les deux outils métalliques à trois lames.
Bankai : Au bankai, Heisei no yajuu prend la forme de gants blancs dont chaque bout de doigt se retrouvent pourvue de longues griffes en métal noir, dont la forme rappelle lesdits doigts. Ces étranges griffes sont d'abord de forme cylindrique, pour épouser la forme des doigts de la louve, puis ils deviennent de longues lames fines et à double tranchant.
Physique d'Heisei
Heisei est une femme d'une grande beauté. Du haut de son mètre soixante-dix, elle n'en mène pas large face à sa propriétaire. Elle possède de longs cheveux roses foncés qui sont toujours bien coiffés, doux et soyeux. Ces magnifiques cheveux encadrent le visage harmonieux d'une femme d'une trentaine d'année. La zanpakutô a de grands yeux d'un bleu tirant sur le violet au regard très expressif et débordant de gentillesse. La femme porte tout le temps une robe rose clair et jaune clair, une petite veste jaune clair et un collier très serré au niveau du coup, comme un collier de chien. Ce collier est composé d'un ruban rouge sur lequel il y a une rose de couleur rose bonbon. Sur chaque bras, à mi-chemin entre le coude et les épaules, Heisei porte des bracelets semblables à son collier. Enfin, elle porte de discrètes boucles d'oreille en or.
Heisei :
Au bankai, Heisei no yajuu est exactement pareil… mis-à-part que sa robe devient une simple robe blanche, que son collier devient un ruban rose clair attaché en nœud papillon et qu'elle possède alors deux oreilles blanches au bout arrondi. On pourrait les prendre pour des oreilles de chat si elle ne se retrouvait pas aussi affublée d'une queue de chien – ou de loup ? – blanche, elle aussi. Autre détail important : Heisei no yajuu se retrouve dotée de grandes ailes blanches. Comme un ange. En bref : au bankai elle est magnifique, et semble alors encore plus gentille et plus douce qu'auparavant !
Heisei no yajuu :
Caractère d'Heisei
Heisei (et Heisei no yajuu) est… exactement comment on pourrait l'imaginer en la voyant : douce et gentille, ne souhaitant que le bonheur de sa propriétaire et s'occupant soigneusement du lieu où elle vit. C'est une zanpakutô très serviable et amicale, mais aussi assez craintive et peureuse. Elle craint la violence et préfère de loin la paix et le calme. C'est aussi une personne très soumise – car craintive – qui a un gros manque de confiance en elle-même. Elle est d'ailleurs très impressionnée et effrayée par sa propriétaire… elle a peur de se faire cogner dessus, ce qui a tendance à désespérer Iwako. La louve ne veut pas combattre une personne si craintive, mais d'un autre coté elle a pitié pour cette pauvre âme égarée et aimerait lui donner plus de confiance en elle. En faisant ça, Iwako espère que son zanpakutô commencera à aimer se battre et qu'elles pourront alors s'affronter encore et encore dans la joie et la bonne humeur ! Et méditer, aussi, de temps en temps.
Un peu de vous
Comment avez-vous connu le forum ? : Je suis Logan ! (a) Je suis de retour pour vous jouer de mauvais tours !
Quelle est votre expérience dans le RP ? : J'ai un bon CV
Quelque chose de particulier à dire ? : Je suis Logan, ceci est donc un DC ! Je m'excuse à l'avance de la qualité médiocre de l'histoire, dites-le-moi si vous voulez que je recommence...
Souhaitez-vous que votre présentation soit publique ou masquée ? : Publique
Dernière édition par Komamura Iwako le Lun 6 Jan - 0:49, édité 2 fois
Hikari Chujitsuna
Feuille de personnage Niveau hierarchique: Capitaine Niveau: (82/100) Points: (0/100)
Sujet: Re: Komamura Iwako, l'enfant de la pierre Dim 5 Jan - 17:57
J'ai pas grand chose à dire, j'ai dû voir une faute ou deux (un lapsus aussi) mais c'est vraiment tout. J'ai bien aimé, c'était drôle, intelligent, sensé, etc... bref je donne un avis positif, au suivant ! ^^