[Fiction] Les ombres du passé
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[Fiction] Les ombres du passé

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MessageSujet: [Fiction] Les ombres du passé
[Fiction] Les ombres du passé I_icon_minitimeVen 26 Oct - 16:51

J’étais allongé dans mon lit, et je ne disais rien, les yeux grands ouverts et regardant le plafond. Peu a peu, je repris lentement mes esprits et me leva au ralenti. Je ne voulais pas brusquer ma matinée par peur d’être de mauvais poil et de provoquer une nouvelle bagarre qui se terminerait aussi mal pour mon adversaire que pour moi.

Je me levai et m’approcha du miroir afin de me coiffer un peu. Je regardais mon reflet silencieusement, prenant peu a peu conscience de mon apparence. J’avais des cheveux noirs et coiffés un peu dans tout les sens, me donnant un air assez jeune bien que mes yeux verts et mon petit sourire me donnaient un air un peu enfantin. J’avais le teint très pâle si j’en croyais ce que les gens me disaient, alors que pourtant je n’étais pas tant que ça enfermé a l’intérieur de ma maison, étrange.

Je passa ensuite au choix des habits face au miroir. L’armoire entière était remplie d’habits que je trouvais assez classe et dont le style me plaisait. Ils étaient bien sur tous trop grand pour moi, par choix et non par erreur. Je tentai d’abord une tenue simple composée d’un T-shirt a manches longues blanc sans inscription, cela va de soi, et je mis aussi un jean bleu foncé pour tenter de contraster entre l’air joyeux du blanc et l’ombre du bleu marine. Vous me direz qu’un jean noir serait sûrement mieux passé mais je préfère le bleu, afin de ne pas trop faire de contraste.

Peu après, je dépêcha mes pas en la direction des escaliers, sifflant un petit air que j’adorais, balançant ma tête de gauche a droite au rythme de la musique que j’avais maintenant dans la tête. Je guidais même mes pas au son du morceau qui était frais dans ma tête alors que je ne l’avais pas entendu depuis quelques heures.

Une fois que je fus arrivé en bas, ma famille me salua et je pris place sur mon siège habituel en bout de table sans rien dire, puis le silence se prolongea un peu car ils semblaient attendre quelque chose de moi, mais je ne savais pas quoi. Le salon était assez caverneux, en vérité, donc le moindre murmure aurait résonné avec la pierre qui compose les murs, c’est pour ça que personne ne dit jamais rien.

Récemment, nous avons été obligés de nous établir dans des souterrains car la surface était envahie par des sortes de monstres, des silhouettes sans visage et avec seulement sur leur corps a l’apparence gazeux une fissure ressemblant a un sourire inhumain au niveau de leur bouche. Ils n’étaient pas plus grand que vous et moi, mais possédaient des armes naturelles que nous n’avions pas.

Nous savions qu’ils étaient insensibles aux armes a feu, et cela nous dérangeait d’autant plus que nous n’avions aucune méthode pour les repousser. Les croyants disaient que c’était la punition de dieu pour nos pêchés, que le jugement dernier allait arriver…

Tandis que les adeptes de la magie préféraient la théorie comme quoi c’étaient des monstres venus des enfers pour nous maudire et que le seul remède serait d’utiliser une magie ancestrale perdu depuis des années. Pour moi, l’un comme l’autre sont des mensonges, de véritables balivernes dont nous n’avons aucune raison de croire en la vérité. Rien ne peut nous confirmer une théorie où l’autre, alors pourquoi devrions nous les croire ? Qu’est ce qui nous dit que ce ne sont pas seulement des hommes venus d’ailleurs, peut être des phénomènes naturels.

Ma famille se limitait simplement a mon frère et a ma petite sœur. Mon grand frère, Héphaïstos (appelé Hépha) est un homme courageux aux traits stricts et un peu brouillon, aux cheveux souvent mal coiffés, aux sourcils épais et noirs, aux yeux marrons, au nez gros et imposant, mais avec un grand sourire lui enlevant cette impression d’être une brute. Au niveau de son style vestimentaire, il prend beaucoup d’affaires moulantes et est très sportif, il n’est donc pas rare de le voir se balader en sweat-shirt et jogging toute la journée sans honte et sans problèmes.

Ma petite sœur, Hébé est a peine âgée de cinq ans, mais représente déjà beaucoup pour la famille. Elle a des cheveux bruns courts dans lesquels elle porte une barrette bleue, des yeux marrons eux aussi, et a une expression naïve qui nous encourage a la protéger. Son teint est un peu plus métis car elle est issue du remariage de notre père, un homme plutôt orgueilleux qui a fini déchiqueté entre les mains des choses. Elle est souvent d’ailleurs habillées d’habits de couleurs très vive telles du bleue, du vert ou du jaune.

Moi, je me prénomme Hermès. Rendez vous compte que l’orgueil de mon père l’a mené jusqu’à nous donner le nom de dieu ou de demi-dieu, ce qui n’est pas mince affaire quand on y repense, surtout notre signification. Héphaïstos était connu pour être le dieu du feu et des volcans, ce qui allait bien avec le caractère légèrement susceptible de mon frère .

Hébé était symbole de pureté, de jeunesse et de vigueur, et il était vrai qu’elle avait un caractère plutôt calme et patient, bien qu’elle n’ait que cinq ans et soit donc légèrement difficile.

Moi, mon nom d’Hermès voulait que je sois le guide, le donneur de chance, le messager et le gardien des voyageurs et même des voleurs, faisant de moi une personne mise un peu dans l’ombre de ma famille. Je ne m’en plaignais pas, car ma famille faisait bon usage de ma servilité envers eux.

-Je veux sortir. Dit-elle simplement

Nous prîmes une profonde respiration, sachant bien ce que notre réponse pourrait déclencher, puis je m’approchai de ma sœur pour la contenir dans le cas d’une éventuelle crise

-Tu sais bien que c’est impossible…

-Mais je veux sortir ! Répondit-elle en haussant le ton

-on ne peut pas..

Elle se tourna vers moi et me fit un regard suppliant que je ne pouvais ignorer. Je savais très bien ce que cela voulait dire, et je ne pouvais simplement refuser quelque chose a ma petite sœur, si ? Je la pris alors dans mes bras et l’emmena avec moi a l’extérieur, ayant oublié l’espace d’un instant les étranges silhouettes du dehors.

Une fois que je fus enfin sorti, je pus regarder les alentours afin de surveiller l’état du monde, chose que je n’avais pas faite depuis des mois, et je pouvais remarquer qu’en effet, il se dégradait très vite. Déjà, les arbres étaient presque tous a terre, leurs branches dénuées de feuilles, le tronc bloquant souvent quelques véhicules laissés a l’abandon par des gens pendant leur fuite.

Ne pensez pas que tout était bien organisé et que les gens étaient sortis en rang et dans le calme, mais tout c’était plutôt passé dans une véritable anarchie, un climat de guerre et de haine, des hurlements de peur et de tristesse partout, les gens couraient dans tout les sens en se bousculant les uns les autres, certains cherchaient des personnes dans la foule, nous pouvions voir des enfants piétinés pleurer dans la poussière, le genre de chose qui ne vous laisse pas indifférent.

Postez dessous si vous avez bien aimé (oui, je sais, ça n’a presque aucun lien avec Bleach) et vos conseils pour m’améliorer, la suite viendra… je sais pas quand.





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