[Corrigé] Un premier retour sur Terre et une rencontre avec une Vizard, ça donne quoi ?

Trop anxieuse concernant le sort de l’homme que je venais voir, je ne senti pas que la pression spirituelle du Shinigami avait disparu. J’étais allée rapidement au niveau des bâtiments détruits par l’attaque du Hollow. Du coin de l’œil je vis que la police avait finalement établit un cordon de sécurité et que la foule de badauds s’y était amassée au tour. J’étais sûre que Prinkie et mes hommes se trouvaient parmi-eux, Konoe et Yamamoto tout aussi anxieux que moi. Lentement j’atterrie sur le planché du 4ème étage d’un des immeubles, le plus endommagé. Au milieu des débris j’apercevais des cadavres ou des personnes sur le point de le devenir. C’était un véritable carnage et je me rendis vite compte que ce que j’avais craint c’était réalisé. Moi qui prenais toujours soin de ne pas trop sortir de mon gigai en dehors de mon domaine, où je pouvais plus facilement cacher ma présence, j’avais négligé l’impact que pouvait avoir ma pression spirituelle sur les personnes qui m’étaient le plus proche, à savoir mes hommes et ceux qui l’avaient été. L’appartement où se trouvait l’homme que j’étais venue voir était presque entièrement détruit, seul une partie de la chambre avait résisté, mais dans le salon gisait à terre sous les débris des étages supérieurs, le corps d’un vieille homme. Juste à côté, agenouillé face au corps, l’âme de l’homme semblait accuser le coup. Je m’approchais doucement et m’arrêtais à ses côtés pour contempler avec lui le spectacle de son vieux corps écrasé sous les décombres.

Un long silence plana dans l’air autour de nous, alors que c’était l’effervescence dans la rue, avant qu’il ne prenne la parole.

- Je savais que mon heure était venue, mais je ne m’attendais pas à ça… non vraiment pas à ça. Je pensais plutôt que je mourrais dans mon lit après mettre endormis, fatigué de vivre et que tu viendrais alors pour m’envoyer dans l’au-delà comme tu l’as fait pour Mika. Elle était contente tu sais que ça soit toi et pas un étranger, moi aussi d’ailleurs. Je crois qu’on ne ta jamais dis à quel point tu nous avais inspiré, toi et ta détermination sans faille à toujours obtenir ce que tu souhaite… Sa voix était calme, je sentais la nostalgie y transparaître, ainsi que sa sincérité, celle qu’il avait toujours eut avec moi. T’avoir rencontré fut la meilleure chose qui me soit arrivé, tu m’as sauvé tu sais. J’allais devenir un de ses malfrats paumés, mais toi tu as vu en moi un homme d’honneur et tu m’as engagé. J’ai été heureux d’être le premier à travailler pour toi, à apprendre ce que tu étais … Mon seul regret c’est de ne pas avoir pu t’être plus utile …
- Tu n’as pas à regretter, Jiji. Après la mort de Mika tu ne m’aurais de toute façon pas été très utile. Trop vieux, trop triste, trop lent, trop inutile. Je n’avais plus besoin de toi de toute façon.

Ma voix était rude, pourtant j’aimais beaucoup cette homme, il était bien plus pour moi qu’un simple employé à la retraite, c’était un ami. Mais comme à mon habitude je ne savais pas y faire avec les gens et avec la colère et la frustration que je retenais, c’était pire…

- Je suis prêt tu sais, à y aller, envoie moi là-bas, prêt de Mika.

Sans un mot je me tournais vers Tetsu et mis un genou à terre pour être à sa hauteur.

- Je vais la revoir n’est-ce pas ?Me demanda-t-il presque suppliant.
- Non, c’est peu probable que tu la revois. Répondis-je avec froideur.
- Tu aurais pu me mentir pour une fois …

Il avait les larmes aux yeux, mais je ne fus pas plus émue que ça. En apparence du moins. La vérité c’est que je n’avais pas voulu lui donner de faux espoirs. J’avais peu être revu mon frère après notre konsõ, mais c’était probablement du au fait que nos âmes avaient toujours étaient lié. En moi mon cœur se serrait de douleur. Mika et Tetsu étaient de loin mes préféré, ils avaient représenté le couple parfait, un idéal que moi je ne pourrais jamais atteindre parce que trop fière, trop méfiante, trop solitaire, trop moi. Les derniers symboles d’une époque révolue c’étaient envolé, tous disparût et ça sonnait le glas d’une nouvelle ère qui promettait être bien plus sombre. Je le sentais …

D’un geste vif je pris mon zampakuto à l’envers, lame vers le haut et pommeau vers le bas, plaçant ce dernier juste au dessus du front du vieil homme.

- Je ne mens jamais aux amis, tu devrais le savoir depuis le temps, Jiji, lui rappelais-je dans un souffle, alors que j’apposais le signe du Konsõ sur son front et qu’une douce lumière commençait à l’envelopper.

Toujours les larmes aux yeux, l’âme du vieil homme s’enfonça dans le sol, alors que sur ses lèvre fleuri un doux sourire, expriment toute la joie qu’il ressentait à cet instant. Mes paroles l’avaient peu être touché ou alors c’était simplement l’effet qu’avait la cérémonie sur toutes les âmes, je ne avais jamais rien su de toute ma vie d’esprit. A vrai dire je m’en fichais, l’essentiel c’est qu’il parte heureux et serin.

Je me relevais et porta enfin mon attention sur ce qui m’entourais. C’est alors que je m’aperçu du départ du Shinigami, je ne ressentais plus du tout son énergie spirituelle. Cet imbécile c’était barré alors qu’il restait deux bonne dizaine d’âme à envoyer à la Soul Society. Je fronçai les sourcils, franchement énervé par cette constatation. Bon sang, on leur apprenait quoi à ses abrutis maintenant ? Tué les Hollow et se barré sans se préoccuper de savoir si des âmes errante n’avaient pas besoin d’eux pour faire le voyage ? Ma première impression ne m’avait pas trompé, ce gosse était bien de la 11ème ! Je ne connaissais qu’eux pour taper sans réfléchir aux conséquences et se barré sans finir le boulot. Heureusement pour toutes ses âmes, je n’étais pas du genre à bâcler mon travail, même si je risquais fort d’être repérer par les radars de la 12ème division à rester aussi longtemps hors de mon gigai. Je pris alors le parti de baisser ma pression spirituelle pour minimiser au mieux les chances d’être localisé. Une fois le tour de la zone sinistré finit, je fis signe à mon équipe de quitter la foule et les rejoignit dans une ruelle non loin du sinistre.

- Alors patronne ? Me demanda d’emblée Yamamoto.
- On passe au rendez-vous suivant et plus vite que ça ! C’est connerie nous ont foutu en retard sur le planning !

Mi-surpris, mi-attristé, les deux malabars ne protestèrent pas le moins du monde et à mon grand étonnement Prinkie resta muette, me regardant avec de grand yeux humide jusqu’à que Konoe fasse sortir la petite pilule d’âme artificielle du corps. Je regagnais alors mon Gigai et se dernier reprit mes expression habituelle. Cependant ça n’empêcha pas une larme de rouler sur ma joue avant que je n’ai eut le temps de l’essuyer.

Ce milieu de journée avait franchement était désagréable, j’espérais bien que la suite de ma journée soit moins riche en mauvaises surprises !

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