Liens : Nom : Matsumoto
Prénom : Rangiku
Pseudonyme : /
Age : Dans les 120 ans.
Genre: Shinigami
Grade désiré(division/etc) : Vice-capitaine de la dixième division
-------------------
Description Physique :Difficile pour Matsumoto de ne pas se faire remarquer. Qu’importe le lieu, qu’importent les circonstances, son physique des plus attrayants attire les regards et ne laisse généralement personne indifférent ! La cause de cet engouement se résume en un mot : poitrine. Des plus généreuses, Rangiku s’évertue à la mettre en valeur en portant des décolletés plongeant qui offrent alors une vue… Inoubliable. Oh ! Bien sur, certain(e)s trouveront l’occasion de faire des réflexions désagréables concernant les seins de la charmante vice-capitaine, sans toutefois réussir à énerver ne serait-ce qu’une seule seconde Rangiku. Au contraire très fière de ses atouts, elle porte une parure incitant quiconque pose les yeux sur son collier à suivre du regard la fine chaine, terminant au creux de ces monts et merveilles.
Mais qu’à cela ne tienne, bien que cette partie de son corps soit agréable à regarder, la séduisante shinigami possède d’autres atouts ! Son visage, qui décidément n’admet pas un défaut, est sublimé par deux yeux bleus pouvant tantôt exprimer l’amusement et la gaieté, tantôt exprimer un froid glacial et une irritation non dissimulée. Un nez fin et des lèvres plutôt charnues en dessous desquelles se situe un grain de beauté (attirant alors imperceptiblement le regard sur cette partie de son corps) complètent son faciès, lui assurant alors de faire craquer bon nombre d’hommes à l’aide d’un simple sourire. Souvent joyeuse et pleine d’entrain, il lui arrive cependant de devenir mélancolique en repensant à une certaine personne… Tristesse, colère, désillusion. Parfois, son ressentit à propos d’un évènement ou d’une personne se reflète dans son regard, ne lui permettant alors pas de dissimuler ses sentiments et ses impressions. Mais il ne faut pas croire, Rangiku est une femme de caractère et n’aime pas vraiment dévoiler une quelconque faiblesse. Pouvant user de farces idiotes pour cacher une mine triste, elle sait également renfermer ses sentiments pour afficher un visage plus dur, plus déterminé.
Bref… Sexy, plaisante à regarder, séduisante… Du haut de son mètre soixante-douze, la jolie shinigami aux longs cheveux blonds a tout pour faire fantasmer les hommes et elle le sait ! Elle en joue, elle en profite, elle en abuse et aime particulièrement embêter certaines personnes avec ça. Cependant, il s’agit là d’un jeu, ni plus ni moins, et il serait bien mal vu de penser une seule seconde que Rangiku est une femme facile (tout le monde peut toucher, mais avec les yeux seulement).
Concernant sa tenue vestimentaire, elle porte un shihakusho, l’uniforme des shinigami. Trop impersonnelle à son goût, elle a quelque peu stylisé l’habit en ajoutant une écharpe rose posée négligemment sur ses épaules, donnant ainsi une touche de couleur à ces vêtements décidément trop noirs. Sa taille est ceinte par une ceinture de tissu blanc finissant en un nœud papillon à laquelle est accroché son insigne de vice-capitaine (là encore, elle ne peut pas faire comme tous les autres et l’accrocher à son bras hein !). Côté zanpakutô, si à ses débuts elle a pu l’attacher sur son flan gauche, à présent elle le porte dans le bas du dos, ce qui peut laisser supposer une difficulté quant à dégainer le sabre. Il n’en est rien. En un mot : elle maitrise.
Description Morale :
Vice-capitaine. Une fonction à haute responsabilité. Mais contrairement à ses homologues qui prennent leurs fonctions très au sérieux, Rangiku n’est pas vraiment du genre à se plier en quatre pour mener à bien des tâches qu’elle juge fatigantes et ennuyeuses. Un bel exemple : l’administration. Allergique au papier et à toutes formes de documents, Matsumoto passe parfois plus de temps à trouver un stratagème pour éviter d’avoir à travailler que de s’atteler réellement à ses devoirs, ce qui, bien sur, exaspère au plus haut point son capitaine. L’implication de Matsumoto dépend au final de son humeur versatile, ainsi que des évènements qui pourraient être liés à sa tâche. Car il ne faut s’y tromper, loin d’être stupide, la shinigami sait très bien reconnaître une situation qui ne permet pas l’amusement. A contrario, si rien ne justifie qu’elle doive être sérieuse (outre le fait qu’elle soit d’un rang élevé), alors l’organisation de soirées en compagnie de Kira, Hisagi ainsi que d’autre shinigami devient presque une priorité pour elle. Amoureuse inconditionnelle du saké tout comme le capitaine Kyôraku Shunsui, elle en consomme à forte dose, ce qui la met des fois (voir souvent) dans des états pas possibles, et ce devant son propre capitaine.
Au final, Hitsugaya n’est pas vraiment secondé dans son travail. Sa subordonnée, clairement plus un boulet qu’une aide, se voue à lui compliquer souvent la tâche et à le mettre hors de lui, ne serait-ce qu’en tenant des propos complètement hors-sujets qui ont pour seul but d’irriter le garçon aux cheveux blancs, ce qui fait bien rire la charmante femme. Une division, deux officiers avec deux caractères très différents… Et pourtant, malgré les cris, les disputes, les « ras-le-bol », il ne faut pas s’y tromper, ces deux là se sont bien trouvés, et forme un duo très complémentaire. D’une fidélité sans borne, Rangiku suivra son capitaine où qu’il aille, même lorsqu’il s’agit d’outrepasser les règles dictées par la chambre des 46. Une cause évidente de l’entente entre les deux shinigamis, c’est aussi leur passé… En une seule journée, Matsumoto est parvenue à chambouler complètement la vie de Tôshirô, et si jusqu’alors, ils ne prennent pas la peine de revenir sur ces souvenirs, il est difficile de croire qu’ils aient oublié leur première rencontre.
Une autre relation, étrange et ambiguë, lie la vice-capitaine à un homme aux cheveux argent. Ichimaru Gin… Ce nom hante souvent les pensées de Rangiku. Son premier ami, son premier vrai soutien… Et sans qu’elle n’en sache rien, le seul qui sacrifia pour elle sa vie à récupérer ce qu’elle avait perdu. Mais de son point de vue, il l’a abandonnée sans donner plus d’explications, la laissant se débattre dans un flot d’interrogations, d’incertitudes. Voir son ami d’enfance partir aux côtés d’Aizen fut un véritable coup dur pour Matsumoto, qui ne comprit pas vraiment le sens des dernières paroles qu’il lui adressa. Il s’excusait… De quoi ? La laisser en plan ? D’avoir trahi tout le monde, et surtout elle ?
Elle tient à lui, beaucoup plus qu’elle ne le laisse entendre, et l’un de ses objectifs désormais est de trouver les réponses aux questions qu’elle se pose, ainsi que de pouvoir à nouveau faire face à Ichimaru, pour entendre enfin une vérité qui lui échappe.
Les évènements tristes ne sont cependant pas un frein à la bonne humeur agaçante de la shinigami. Même lorsqu’elle traverse une période un peu sombre, elle est tout à fait capable de cacher une mine triste derrière des blagues idiotes. Bonne vivante la majorité du temps, elle partage avec la plupart de ses collègues et amis de très bonnes relations. Facile à vivre, elle s’attache aux personnes qui l’entourent, pour peu qu’elles soient assez agréables. L’amitié est une valeur qui compte beaucoup aux yeux de Matsumoto, et à partir du moment où elle se sent suffisamment proche d’une personne, il n’est à point douter que si celle-ci a un problème de n’importe quel ordre, Rangiku sera une oreille attentive, un soutien infaillible. C’est une femme également très libre d’esprit, aussi bien mentalement que physiquement. User de ses charmes pour parvenir à ses fins, c’est une chose relativement banale pour elle, qui n’hésite pas à déboutonner son chemisier ou remonter sa jupe pour avoir les faveurs d’un homme. Profiteuse au possible, elle sait s’imposer, ou imposer ses idées, et malheureusement pour ses victimes, ils se rendent compte de s’être fait avoir au moment même où la jeune femme a obtenu ce qu’elle voulait. Caractérielle, il lui est également possible de réagir excessivement dans certaines circonstances ou lorsque des paroles sont proférées à son égard, comme par exemple avec Yumichika... Cet insupportable grincheux qui lui envie sa beauté.
Lors d’un combat, la femme joyeuse aux frasques multiples laisse place à une combattante aguerrie, sûre d’elle. Développant différentes stratégies en fonction de ses adversaires, sa parole fait parfois plus mal que son zanpakutô, insultant allègrement ses adversaires lorsque l’occasion se présente et lorsque bien sur, elle pense que cela pourrait l’avantager. Au contraire, elle n’aime pas vraiment combattre des bavards, comme se fut le cas avec Luppi. Peu encline à se laisser impressionner, même lorsqu’elle est en fâcheuse position, elle sait se défendre tant verbalement que physiquement, parfois même lorsque sa vie ne tient qu’à un fil.
Histoire : Triste enfance que celle de Rangiku. Tout du moins, ses débuts en temps qu’âme furent éprouvantes et bien qu’actuellement, elle ne semble pas vraiment se rappeler certains passages de sa vie passée, sans aucun doute de profondes cicatrices restent profondément ancrées en elle. Lors d’une journée ensoleillée, alors que la faim et la solitude accablaient la très jeune fille qui déjà à l’époque, possédait une forte pression spirituelle, sa vie prit un premier tournant lorsque, pour la première fois, elle se retrouva face à trois hommes vêtus de noir. Les shinigami. Des êtres doués d’un pouvoir auquel de simples âmes ne peuvent prétendre, chargés de protéger la Soul Society et leurs habitants… Pourtant et bien malheureusement pour Matsumoto, les trois soldats n’étaient pas vraiment hommes de vertus protégeant la veuve et l’orphelin. Dans un coin isolé du Rukongai, là où personne ne pouvait l’entendre, là où personne ne pouvait lui porter secours, ils la rouèrent de coups, la battant jusqu’à ce qu’enfin, elle cesse de se débattre afin de lui faire subir une pratique détestable : l’arrachement partiel de l’âme. Cette technique fut apparemment initiée par Aizen et bien que les conséquences à celle-ci n’aient pas été clairement définies, il est certain que l’âme originelle ne s’en remet pas immédiatement. Suite à ce procédé abject, les shinigami repartirent comme ils étaient venus, laissant au sol une Rangiku évanouie. Un jeune garçon vint alors, lui tendant une main secourable… Il disait s’appeler Gin. Cela se passa un 29 septembre.
Les deux enfants restèrent ensemble pendant quelques temps, vivant dans une petite cabane en bois avec pour tout ameublement deux petits couchages et quelques accessoires de cuisines. La faim, le froid, les cauchemars, les pleurs... Le quotidien de Rangiku n’était pas des plus enviables. Son réconfort, elle le trouva en la personne d’Ichimaru, qui resta auprès d’elle, devenant un ami, un repère… Il lui offrit même une date d’anniversaire, qui fut le jour même de leur rencontre. A cette époque, la gamine s’était surement dit qu’elle resterait avec le garçon pour le restant de ses jours, ce qui lui suffisait amplement. Mais il en allait être autrement. Gin, seul témoin de ce qu’Aizen Sôsuke préparait avait dans l’idée de contrer les plans du shinigami, et surtout de récupérer ce qu’il avait pris à Rangiku. Et un soir, Rangiku s’aperçut qu’elle était seule. Affolée, elle partit à la recherche de l’étrange garçon aux cheveux argentés, qu’elle retrouva alors vêtu d’un habit de shinigami, son visage éclaboussé par le sang d’un autre. Gin lui annonça alors vouloir intégrer le Goteï treize… Devenir un Dieu de la Mort… Et changer les choses. Des paroles bien étranges pour un enfant. Sans doute ne saura-t-elle jamais quelles étaient les véritables intentions de Gin, qui, pourtant, vouera ensuite sa vie entière à récupérer ce qui lui avait été arraché.
Les années passèrent et ce fut dans une petite boutique du Rukongai que Rangiku réapparut, plus âgée, beaucoup plus féminine et portant des vêtements noirs avec un zanpakutô accroché à sa taille. Là, elle fut témoin de la méchanceté gratuite d’un épicier envers un client, un curieux enfant aux cheveux blancs, qu’elle assomma avec sa poitrine. Après avoir passé un savon au dit commerçant sans avoir prit de pincettes pour exprimer sa façon de penser, elle se tourna vers le jeune garçon, l’attrapant par son vêtement au niveau du cou pour finalement s’énerver également contre lui, lui reprochant alors de pleurer comme une fillette. Furieux, l’étrange enfant lui répondit, hurlant qu’il n’était en aucun cas en train de verser des larmes. Repoussant la main de la shinigami, il s’enfuit ensuite sans demander son reste alors qu’au même moment, Rangiku put percevoir la grande force spirituelle qu’avait déployée le jeune garçon à cet instant. Plus tard dans la soirée, elle le retrouva dans une petite maisonnette en bois, et débarqua chez lui alors que le garçon dormait d’un sommeil plutôt agité. Il s’éveilla en sursaut, tombant nez à nez avec Rangiku, qui lui conseilla alors de devenir shinigami, lui expliquant que s’il ne parvenait pas à canaliser sa trop grande puissance, il finirait par tuer sa grand-mère… A ce moment-là, rien ne laissait envisager que ce garçon nommé Tôshirô Hitsugaya allait devenir quelques années plus tard son capitaine.
Elle prit du grade. Vice-capitaine de la dixième division. C’est ainsi qu’elle fut nommée lorsque débarquèrent un beau jour des humains à la Soul Society. Les circonstances étaient assez particulières. Kuchiki Rukia, une shinigami de la treizième division, venait de se faire arrêter et juger pour un délit certes important, mais qui ne méritait en rien la peine de mort comme sentence. Ils venaient la chercher, ils venaient la sauver… Mais en ces temps de trouble, un évènement plus grave encore mit le Sereiteï en émoi. La mort d’Aizen Sôsuke, assassiné dans la nuit. Rangiku fut l’une des premières personnes sur place, et dut intervenir lors d’une confrontation entre Hinamori et Kira, la première trop choquée de voir son capitaine pour réagir convenablement, le deuxième devant protéger Ichimaru Gin par obligation contre la lame de la vice-capitaine de la cinquième division. Heureusement, la querelle fut vite stoppée.
La nuit suivante, elle se retrouva mêlée à une confrontation entre son Capitaine et son ami d’enfance, Gin Ichimaru. Malgré les ordres d’Hitsugaya de rentrer dans les quartiers de la dixième division, lorsqu’elle ressentit la pression spirituelle dégagée par le shikaï de Tôshirô, elle fit demi-tour afin de lui apporter une aide non négligeable. En effet, à peine arriver sur les lieux qu’elle sauva Hinamori d’une attaque meurtrière lancée par le capitaine de la troisième. Alors que son sabre commençait dangereusement à se briser à l’endroit même de l’impact, sous la pression du katana d’Ichimaru, Matsumoto avertit celui-ci qu’elle deviendrait son adversaire s’il ne daignait pas rengainer son zanpakutô. Et les choses en restèrent là, Ichimaru quitta les lieux, son éternel sourire collé au visage.
Après avoir conduit la vice-capitaine Momo Hinamori à l'infirmerie, le capitaine Hitsugaya décida de tout tenter pour empêcher l’exécution de Rukia, pensant que l’auteur de toute cette machiavélique histoire, et par la même occasion, l'assassin d'Aizen, n'était autre qu'Ichimaru, avis pas vraiment partagée par Rangiku, qui ne savaient plus trop quoi penser. Les deux officiers de la dixième division se rendirent alors aux 46 bureaux du Chuô, souhaitant obtenir une audience exceptionnelle afin d’annuler la condamnation. Mais l’audience n’eut jamais lieu. Ils découvrirent les membres des bureaux assassinés, et cela depuis plusieurs jours. Sur les lieux se trouvait également Kira, vice-capitaine de la troisième division, que Matsumoto prit en chasse dans le but d’obtenir des informations.
Alors qu’elle souhaitait simplement discuter, Kira libéra son zanpakutô et Rangiku se vit dans l’obligation de sortir elle-même son sabre afin de parer aux attaques de son adversaire. Elle découvrit à ce moment-là la propriété de « Wabizuke », le zanpakutô de Kira, qui double le poids de ce qu'il tranche. Ayant échangé plusieurs coups, le katana de Rangiku devint trop lourd pour que la shinigami puisse continuer de le porter, et il s'écrasa au sol. Kira pensa avoir gagner, rien ne permettant à Rangiku de se battre dans ces conditions. Mais c’était sans compter sur le shikaï de la belle blonde… La lame se transforma en un nuage de cendres et la vice-capitaine reprit l'avantage sur son adversaire, le mettant hors-jeu pendant un long moment.
Peu après la confrontation, Rangiku apprit par Isane Kotetsu une vérité difficile à accepter. Aizen, toujours vivant, venait d’assassiner son vice-capitaine ainsi que Tôshirô Hitsugaya et était de mèche avec les capitaines de la troisième et de la neuvième division, Ichimaru Gin et Kaname Tôsen. Ne voulant pas y croire, Matsumoto se rendit sur les lieux de l’exécution où elle découvrit effectivement un Aizen bien en vie. Maîtrisant Gin en lui maintenant une main tandis qu’elle plaçait Haineko sous la gorge de son ami, elle dût cependant s’écarter de celui-ci lorsqu’apparut une negación, qui enveloppa le traître shinigami dans une zone lumineuse impossible à atteindre. Tristesse, colère, incompréhension… Matsumoto était plutôt perdue suite à la disparition de son ami d’enfance, et se réconforta une bouteille à la main en compagnie de Kira et Hisagi.
Les jours passèrent. Et si à la Soul Society, les choses parurent se calmer, du côté des humains, ce fut tout autre chose. Deux arrancars à la solde d’Aizen débarquèrent à Karakura, avec pour seul but de mettre hors d’état de nuire la « menace Ichigo ». Finalement, ils repartirent comme ils étaient venus en s’apercevant de la faiblesse de l’humain. Mais leur puissance inquiéta la Soul Society, qui dépêcha un groupe d’intervention sur place, afin de protéger les humains contre ces tous nouveaux adversaires. Rangiku fut du voyage, et bien sur, jusqu’au moment où elle eut à combattre, elle fut une véritable plaie pour le capitaine Hitsugaya et ses coéquipiers. L’une des choses positives fut qu’elle trouva en Orihime une très bonne amie, laquelle logea et nourrit la vice-capitaine sans se plaindre. Une nuit, des arrancars revinrent sur Terre, dans le but d’anéantir tous ceux qui avaient un temps soit peu d’énergie spirituelle. Se battant contre un dénommé Nakim, Rangiku gagna son duel… Mais selon Hitsugaya, la force de ces ennemis dépassaient largement les prévisions, de quoi inquiéter sérieusement le Goteï treize. Le jour suivant, les shinigami se mirent à s’entrainer… Ce qui, pour Matsumoto, se résuma à s’engueuler avec Yumichika pendant de très nombreuses minutes. Mais encore une fois, les sbires d’Aizen arrivèrent sur Terre… Dans un but totalement inconnu. Parmi eux, les dixièmes et sixièmes espadas, contre qui le groupe d’Hitsugaya peina énormément. Mais sans plus d’explication, les arrancar repartirent aussi vite qu’ils étaient arrivés, emportant avec eux quelque chose d’important aux yeux d’Ichigo et de ses amis.
Inoue venait de disparaître. Sous les ordres du capitaine Yamamoto, la faction de shinigami regagna la Soul Society, afin de mettre un point une stratégie de défense contre Aizen…
Test RP : (le test RP est reprit d'un RP que j'ai pu faire sur un forum, j'espère que ça ne dérange pas, sinon, prévenez-moi, je changerai ;) )
Septembre. Tôt le matin.
Dans la cour d’entraînement, une jeune femme se mit en place, un bras tendu. A cette heure-ci, peu de shinigami étaient levés, et elle comptait bien profiter du calme ambiant mais malheureusement fugace pour parvenir à son objectif.
Elle le connaissait sur le bout des doigts, ce sort de kidô. Combien de fois l’avait-elle lancé ? Combien de fois avait-elle récité la phrase d’incantation ? Aujourd’hui, son but était de parvenir à faire apparaître un Shakka Hô au moins une fois sans invocation, ce qui n’était pas non plus donné à tout shinigami. Ce niveau de maitrise s’acquérait avec le temps, l’expérience et un entrainement rigoureux… Cependant, la rigueur n’était pas un point fort chez Rangiku, qui préférait s’amuser plutôt que de s’exercer. Consciente de ce défaut, elle n’essayait pas non plus de le corriger puisque, par chance, elle parvenait à de bons résultats sans trop d’effort... Ce qui ne voulait pas dire qu’elle n’avait pas non plus besoin de s’entrainer. Elle savait qu’avec un peu plus de travail, elle avait les capacités pour monter dans la hiérarchie. Mais elle ne voyait pas vraiment l’intérêt qu’il y avait à devenir capitaine ou vice-capitaine, surtout avec les responsabilités que ce rang impliqué. Et de toute façon, sa conduite l’empêcherait surement d’accéder à de tels grades. Bah, elle s’en fichait… Néanmoins, stagner à son niveau actuel de puissance n’était pas non plus très intéressant. Ainsi donc, parfois, elle prenait le temps de se former, que ce soit dans la maitrise du zanpakutô que dans l’enseignement des subtilités du Kidô.
Fixant la cible immobile, Rangiku se concentra, libérant une certaine quantité d’énergie spirituelle. Elle connaissait à peu près la théorie… Enfin… A peu près quoi… Au final, ce n’était que la pratique qui pouvait réellement permettre à un shinigami de libérer un sort sans invocation. Ca la faisait plutôt rire, tous ces jeunes diplômés qui se jetaient à corps perdu dans les livres, pensant alors que « savoir » était synonyme de « pouvoir ». Enfin, c’était une minorité mais ils existaient…
Elle formula l’incantation dans sa tête, sans la prononcer et puis…
- Hadô n°31 : Shakka Hô !
Rien.
Que dalle.
Matsumoto croisa les bras. Bon… Ca n’avait pas l’air de très bien marcher. Peut-être fallait-il dégager plus d’énergie spirituelle… Elle se souvint d’un cours où un enseignant avait dit un truc du genre « Concentration, patience et ténacité. Ce sont les maîtres mots lorsque vous essayerez de lanc… blablabla ». Mouais, ce n’était pas ça qui allait l’aider. Elle le savait bien que ça ne se ferait pas comme ça, en un coup (quoi que, au départ, elle y avait pensé), mais il se trouvait qu’elle était un peu dans le flou.
C’est alors qu’elle eut une petite idée. Si déjà elle commençait par lancer le sort avec invocation, elle serait peut-être plus encline à en lâcher un plus tard et cette fois-ci, sans les longues paroles qu’il est nécessaire de prononcer avant. Très distinctement, de vive voix, elle lança la technique de Kidô.
- Ô vous Seigneur, Masque de Sang et de Chair, Toute Création, Battement d'Ailes. Ô vous qui portez le Nom d'Hommes, Enfer et Pandémonium, Barrière d'Eau Envahissante, Marchez vers le Sud! Hadô n°31 : Shakka Hô !
Cette fois-ci, une boule d’énergie rouge éclata l’espèce d’épouvantail que Rangiku venait de viser, lui arrachant la même occasion l’espèce de chose qui lui servait de tête. En prononçant la formule entière, la shinigami avait fait un sacré carton. Mais l’évidence était frappante : entre le moment de prononcer l’incantation et le moment où le sort était lancé, il y avait un laps de temps considérable. Et cela pouvait faire toute la différence dans un combat.
Le fait d’avoir explosé le mannequin eut pour effet de conforter la shinigami, qui se remit en position. Peut-être fallait-il y allait progressivement… Si elle n’y arrivait pas d’un coup, alors autant essayer d’y aller petit à petit. Plaçant une nouvelle fois sa main droite devant elle, la paume face au prototype d’entraînement, elle formula une nouvelle fois les paroles afin de lancer le Shakka Hô, cette fois-ci à voix basse.
Une explosion. Le Shakka Hô venait d’être lancé avec autant d’efficacité que précédemment. Affichant un air satisfait, Rangiku ne s’arrêta pas pour autant. Elle ne lâcherait pas l’affaire avant d’avoir atteint son objectif et les progrès étaient là… Donc continuer ne pouvait pas faire de mal.
Et elle répéta le processus encore deux fois… A la troisième, elle ne fit que chuchoter les phrases, accentuant ensuite l’intonation sur la toute dernière partie, celle où elle devait nommer le nom du sort de Hadô.
Enfin, elle se décida. Et tenta de lancer le sort sans incantation.
Laissant affluer son énergie spirituelle, elle ferma les yeux, se concentrant sur sa respiration et les battements de son propre cœur. Elle sentait son reiatsu affluer, tout son être connaissait maintenant les gestes et les actions à effectuer pour lancer la sphère d’énergie rougeoyante… La shinigami prit son temps, jusqu’à ressentir chaque parcelle de son corps vibrer, alors qu’au moment même, une boule de feu apparut dans sa main.
- Hadô n°31 : Shakka….Hô !
Elle ouvrit au dernier moment les paupières alors qu’à l’instant même, elle sentit une main lui agripper le bras pour dévier la course du sort en question. L’attaque s’écrasa contre le mur, manquant par la même occasion la cible visée, tandis que Rangiku posa son regard sur celui qui était intervenu lors de son entrainement.
- G-Gin ?
Effectivement, se tenait devant elle un homme qu’elle connaissait bien. Son habituel sourire figé sur la figure, il semblait regarder en direction de la belle blonde, pour le peu qu’il était possible d’apercevoir ses yeux.
- Hé bien, hé bien ! Tu es dangereuse ! Je me demande ce qui se passe quand un shinigami en tue accidentellement un autre…
Raaah, non seulement il se permettait de saborder ses exercices, mais en plus il l’accusait !
Rageusement, Matsumoto récupéra son poignet tandis qu’elle lui fit remarquer, une pointe d’agacement dans la voix, que c’était de sa faute… Après tout quelle idée de se mettre juste en face de quelqu’un s’apprêtant à lancer un sort de kidô. Elle fit également la réflexion que pour une fois qu’elle voulait s’entraîner, il fallait qu’il vienne l’embêter dès les premiers lueurs du soleil.
- Tu m’as fait rater ma cible ! Et finalement, je suis sure que si vraiment mort il y avait eu, on m’aurait récompensé pour mon geste. Fini-t-elle en croisant les bras.
- Holala, je plaisantais~ Mais… Ce n’est pas très gentil de dire ça !
Quelques secondes passèrent et finalement, il avoua que c’était un joli tir, ce que la jeune femme prit pour des excuses un peu bidon et en plus, elle n’arrivait même pas à savoir s’il était sincère ou s’il ne se fichait pas un peu de sa tête. Il était impossible de connaître les réelles intentions de Gin, si même ce qu’il pouvait penser au fond de lui. Pour toutes réponses, la shinigami se contenta de hausser les épaules bien qu’intérieurement, elle était plutôt contente d’être parvenue à ses fins.
Rangiku n’ajouta rien, et marcha sur quelques mètres, regardant avec intérêt l’homme qui était arrivé quelques minutes plus tôt. Un silence s’installa entre les deux personnes, que brisa très vite la jeune femme en demandant quelle était le motif de cette venue… Surtout que ces temps-ci, il n’était pas venu la voir très souvent. Ichimaru continua de rester énigmatique… Et répondit complètement à côté de la plaque.
- Quoi ? Tu n’es pas contente de me voir ?
Ben si, elle était plutôt contente mais même…
Rangiku soupira… Pour finalement sourire. Elle savait pourquoi il était ici mais elle aurait aimé l’entendre de sa bouche. Mais non… Rien.
- Bon… Ben tu m’excuseras, mais je n’ai pas que ça à faire !
Bah oui, elle voulait s’entraîner elle ! Gin ne semblait pas vouloir partir… Aussi, elle lui proposa de rester tant qu’il se tenait à l’écart et ne l’empêchait pas de tirer des Shakka Hô ou autre sort de kidô. Et Ichimaru accepta, prétextant qu’il n’avait pas grand-chose à faire d’autre de toute façon.
Matsumoto se repositionna, se concentrant de nouveau. Elle était parvenue à sortir un kidô de niveau trente il y avait de cela quelques minutes sans formuler toutes ces idioties juste avant. Serait-elle capable de le refaire ? Elle ne voyait pas pourquoi elle ne le pourrait pas, tout en sachant quand bien même que réussir une fois ne signifiait pas avoir acquit la maitrise de la technique. En gros, elle n’avait pas tout gagné. Elle tendit son bras devant elle, et prononça de nouveau les paroles…
- Hadô n°31 : Shakka Hô !
Rien…
Raah elle l’avait déjà fait pourtant ! C’était quoi cette embrouille ! Un peu déçue de cette prestation, elle ne se découragea pas pour autant et refit une tentative. Toujours rien. C’est alors qu’elle se retourna vers Gin. Il souriait. Ah ben voila ! Tout s’expliquait ! C’était sa faute ! Qu’est-ce qu’il faisait là, à la regarder bêtement ?! En tant que vice-capitaine, il devait bien avoir autre chose à faire que de la regarder !
Bon, pour être tout à fait franche, Rangiku savait pertinemment que ce n’était en rien l’homme aux cheveux argents qui était pour quoi que ce soit dans son échec… Mais c’était tellement frustrant de ne pas lancer un sort sans incantation alors que le succès avait été au rendez-vous seulement quelques instants auparavant…
- Bon en fait… t’as pas quelque chose de productif à faire ? Demanda Matsumoto au type qui était en train de bailler aux corneilles.
- Je suis productif puisque je t’entraîne… répondit Gin en ouvrant un peu les yeux.
- C-comment ça tu m’entraines ? Tu fais rien du tout oui ! Tu te contentes de me regarder en souriant bêtement…
- Bon been… tu veux un conseil ?
- Non !
Elle n’avait besoin de personne !!
La shinigami se tourna une nouvelle fois vers les cibles. Elle était passablement énervée par les échecs qu’elle venait d’enchainer… Et comptait bien réussir à lancer cette fichue boule rouge sans formuler d’incantation, non mais oh ! Cette fois-ci, elle prit son temps à nouveau. Elle visualisa chaque mot de la formule dans sa tête, inspira profondément et sentit son énergie spirituelle parcourir l’ensemble de son corps. La concentration était la clé. Lentement, elle sentit son reiatsu se faire plus pressant au niveau des mains, comme si elle parvenait à la modeler sous forme de petite balle.
- Hadô n°31 : Shakka Hô !
Le pantin explosa. La sphère rouge venait d’exploser son objectif, arrachant les membres supérieurs et la tête de la cible.
Rangiku leva les bras en l’air. Victory ! Elle les baissa soudainement, alors que derrière elle, elle entendit Gin l’applaudir… Mais avec ses gestes plutôt lents, il ne semblait pas vouloir féliciter l’exploit accomplit mais seulement se moquer un peu. Cependant, Matsumoto connaissait le bonhomme. Et elle savait très bien quelle était sa façon d’agir, aussi, elle sourit et ne put s’empêcher de lui faire une remarque.
- Tu pourrais y mettre un peu plus d’ardeur !
Pas de réponse. Le vice-capitaine de la cinquième division se contenta de se relever, et tourna le dos à Rangiku, faisant mine de partir. Après seulement quelques pas, il se retourna, la fixa un instant…
- Bon anniversaire, Rangiku.
Décidément, il ne changerait jamais. De son côté, Rangiku récupéra son zanpakutô qu’elle avait posé un peu plus loin afin de faciliter ses mouvements lors de l’exercice et repartit dans l’autre direction. Entrainement fini. Elle n’allait pas non plus travailler toute la journée, elle avait une réputation à tenir ! D’ailleurs, elle comptait bien se reposer un peu… Ce soir, elle allait faire la fête et elle s’en donnerait à cœur joie !
-------------------
Description de l'arme ou du pouvoir : Le Zanpakutô de Rangiku se nomme Haineko, qui a pour signification "chat des cendres".
C'est un sabre somme toute assez banal lorsqu'il est au repos. Le manche est d'un rouge sombre, tout comme le fourreau. En fait, ce katana se distingue des autres de par sa garde. Celle-ci représente la tête d'un chat (mais en très simplifié hein) qui finalement, illustre bien le nom du zanpakutô.
ShikaïSa phrase de libération est : « miaule Haineko ». Suite à cette phrase, la lame de son zanpakutô se désagrège en cendres, qu’elle peut manier et contrôler grâce au pommeau de son sabre ou encore grâce à ses mains. Il est ainsi très difficile de lutter contre cette forme, mais réciproquement, il est également ardu de se battre avec ce genre de zanpakutô. Haineko peut être un environnement. Il est difficile de lui échapper une fois qu’il encercle son ennemi. Matsumoto peut lui faire prendre des formes diverses, mais il semblerait que cela demande un niveau technique élevé. Jusqu’alors, nous avons pu la voir l’utiliser sous forme de tornade (en plus de l’habituel nuage de cendres). Haineko est également un puissant bouclier contre toutes attaques physiques.
Plus habituée à manier l’arme blanche qu’à lancer des sorts de Kidô, Rangiku sait cependant se débrouiller en nécromancie. Touchant à un peu toutes les techniques de combat des shinigami, elle favorise grandement l’utilisation du sabre plutôt que le corps à corps.
Comment avez-vous connu le forum ? : Ancienne membre du forum et du staff, je reviens suite au mail annonçant la réouverture du forum :D.
Quelle est votre expérience dans le rp ? : Ben, ça fait quelques petites années que je rp ^^. Des forums bleach plus précisement, et récemment, je me suis mise à la fanfiction.
Quelque chose de particulier à dire ? : Non, pas vraiment. Si ce n’est bon courage pour remettre le forum sur les flots ;) Ah si, vous retrouverez certaines parties de ma fiche sur d’autres forums, ne mettez pas vos alarmes anti-plagieurs, c’est bien moi ! (ou alors on m’a plagié x) ).
Souhaitez vous que votre présentation soit publique ou masquée ? : Ca m’est égal à vrai dire ^^.